330 GT Registry

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album

FERRARI 330 GT 2+2
L’ancêtre de la 612
IL Y A TOUT JUSTE QUARANTE ANS, FERRARI PROPOSAIT DÉJÀ UN COUPE A QUATRE PLACES, RAPIDE ET CONFORTABLE, À SON CATALOGUE. A CE TITRE, LA 330 GT 2+2 EST LE VERITABLE ANCÊTRE DE LA 612.


Par son habitabilité généreuse alliée aux hautes performances, la 330 GT 2+2 est la digne ancêtre de la 612 Scaglietti, la première série (1964-1965) possède quatre phares, tandis que les dernies modèles (1965-1967) Se reconnaissent aux phares simples et aux ouïes sur l’aile avant.

Au Salon de Bruxelles, en janvier 1964, Ferrari lance la 330 GT 2+2 pour succéder à la 250 GT 2+2, considérée comme la première Ferrari « familiale ». Par sa silhouette résolument statutaire, la 330 GT 2+2 amorce une ère nouvelle bans la stratégie de Ferrari: désormais, la firme de Maranello ne s’adresse plus seulement au microcosme des gentlemen drivers, mais elle entend élargir son audience à une clientèle plus bourgeoise, notamment aux Etats-Unis.

La 330 GT 2+2 prend la suite logique de la 250 GT 2+2, mais elle marque une rupture très sensible avec sa devancière. Tout d'abord sur plan esthétique. La ligne est bien sûr toujours signée Pininfarina, mais lors de son apparition, elle ne suscite pas un enthousiasme débordant. Il lui faudra le recul du temps pour imposer son classicisme et son harmonie générale. La face avant est occupée par deux doubles phares, selon une tendance très en vogue à cette époque.

La 330 GT 2+2 est équipée d'un moteur Tipo 209 qui, malgré des cotes identiques, est très différent du Tipo 163 de la 400 Superamerica, et ce, notamment au niveau du système de refroidissement et du circuit électrique, caractérisé par adoption d'un alternateur. Par rapport à la 250 GT 2+2 et à la 400 Superamerica, le châssis de la 330 GT 2+2 est légèrement allonge, l’empattement passant de 260 à 265 cm.

Malgré un accueil mitigé, la 330 GT 2+2 va trouver son auditoire. Il en sera produit plus de mille unités en quatre années. La principale amélioration interviendra au milieu de l'année 1965 avec l‘adoption d'une boîte à cinq rapports. En même temps, la 330 GT 2+2 change de physionomie: l'adoption de deux phares simples renforce son élégance classique en retrouvant le style des anciennes 250 GT. En même temps, le montage de roues en alliage léger donne une note de modernité. Les nostalgiques pourront toujours obtenir sur demande les jantes à rayons de chez Borrani....

FERRARI 2+2

MOTEUR
DISPOSITION
CYLINDRÉE
DISTRIBUTION
ALIMENTATION
PUISSANCE MAXIMALE
COUPLE MAXIMAL
COMPRESSION
TRANSMISSION
BOÎTE DE VITESSES
SUSPENSION AVANT
SUSPENSION ARRIÈRE
FREINAGE
DIRECTION
PNEUMATIQUES
DIMENSIONS HORS TOUT
EMPATTEMENT/VOIES
POIDS
VITESSE MAXIMALE
ÉVOLUTIONS

PRODUCTION

12 cylindres en V à 60°
longitudinale à l'avant
3967 cm³ (77 x 71mm)
2 x 2 arbres à cames en tète, 2 soupapes par cylindre
trois carburateurs double corps Weber 40DFI
300 ch à 6000 tr/min
33,2 mkg à 5000
tr/min
8,8 à 1
roues arrière motrices
manuelle à 4 rapport
roues indépendantes, ressorts hélicoïdaux
essieu rigide,
ressorts semi-elliptiques
à disques
à vis et galet
205 x 15
484 x 171,5 x 130,5 cm
265/140 x 139 cm
1 380 kg en ordre de marche
245 km/h
boîte 5 vitesses et deux phares simple, à partir
du millésime 1966
1 085 exemplaires, 1964-1967)