330 GT Registry

Home    Registry    Resources    Options    Contact    Search    Privacy Policy
 

UNE GAMME PRESQUE COMPLETE

Pendant trop longtemps, la Ferrari 330 GT 2+2 est resetée ignorée de tous les fabricants de miniatures au 1/18e. Les temps viennent heureusement de changer et, on en a quelques mois, on a vu se développer une véritable gamme.C'est BBR qui a ouvert le bal avec la reproduction de la première version de la 330 GT 2+2, en résine.BBR a également reproduit la voiture de John Lennon, disponible avec le toit en toile ferme ou ouvert.La voiture du Commendatore, portant to numéro de châssis 4963 GT, est reproduite par BBR.

BBR ouvre le bal avec la reproduction de la première version de la 330 GT 2+2 née en 1964. Un article complet a déjà été consacré à ce modèle dans nos colonnes (Automodélisme n° 232), nous nous contenterons donc ici de souligner une nouvelle fois toutes ses qualités, en particulier son grand réalisme qui résulte à la fois de 7 l'exactitude des lignes de la carrosserie et de la précision de tous les détails. C'est bien évidemment le cas des fameux doubles phares, surnommés par certains « Chinese eyes », qui donnent à la voiture un étrange regard, mais aussi des pare-chocs dépourvus de butoir ou des superbes roues à rayons photodecoupés qui imitent parfaitement les Borrani équipant la vraie. Abondamment critiquée pour son esthétique discutable, la 330 GT 2+2 entame cependant sa carrière avec succès, dans la mesure ou elle répond à une véritable attente.

Choisie par Enzo Ferrari et John Lennon

Elle apparait nettement plus aboutie que la 250 GTE puisque son espace intérieur convient mieux à quatre passagers, et surtout son moteur V12 de 3 967 cm3, avec ses 300 ch, offre dorénavant toute la puissance nécessaire pour donner à ce gros coupé des performances dignes d'une Ferrari. Enzo Ferrari en fait d’ailleurs sa voiture personnelle et plusieurs personnalités apparaissent sur la liste des acheteurs, dont John Lennon, fondateur des Beatles. La voiture du Commendatore, portant le numéro de châssis 4963 GT, est reproduite par BBR, peinte comme la vraie en vert foncé. II en est de même pour celle de John Lennon qui, outre sa robe bleue, présente quelques petites originalités. Les ouïes latérales sont chromées et, surtout, un toit ouvrant en toile est installé. BBR livre deux reproductions : avec toit ouvert ou fermé. S‘agissant de modèles haut de gamme, les modèles BBR ne s’adressent qu’à une catégorie de collectionneurs et une grande partie d’entre eux accueillera avec satisfaction la 330 GT 2+2 « Série I » proposée par KK-Scale. Classiquement réalisée en zamak, elle présente une silhouette satisfaisante et une finition très acceptable au regard du prix demandé. Les entourages de vitres sont métallisés, ainsi que deuz des feux. Les divers accessoires — comme les phares, les essuie-glaces, la calandre et son cheval cabré, les poignées et bouton porte et de coffre, le bouchon de réservoir d’essence ou l’antenne radio — sont bien reproduits. Les blasons sont de bonne facture le monogramme Ferrari gui figure sur le couvercle de coffre est en tampographie. Les principaux éléments mécaniques concernant la suspension, la transmission, les tubes d’échappement, les carters du moteur et de la boite figurent sous le châssis. Les roues à rayons photodecoupés sont très satisfaisantes, mais hélas ! d’une taille légèrement trop faible: c'est le seul gros reproche que l'on puisse adresser à ce module. Il génère une garde au sol trop faible, ce qui modifie l'assiette de la voiture, et c'est dommage. À l'intérieur, KK-Scale à tout reproduit, mais on aurait apprécié un peu plus de finesse dans certains détails. Les sièges sont bien dessinés et leur apparence imite bien le cuir. Le bois de la planche de bord aurait mérité mieux. Cette dernière comporte toute son instrumentation. Les branches du volant en plastique sont simplement peintes en argent, mais le cheval cabre n'a pas été oublie. Cette miniature est disponible évidemment en rouge, bleu claire métallise et vert fonce, reproduisant ainsi la voiture personnelle d'Enzo Ferrari.

Un vrai coupé sportif

Des le milieu de l'année 1965, Ferrari lance la « Série II » reproduite par BBR, abondamment décrite dans les pages de ce numéro. Mais c'est en mars 1966, qu’un événement important a lieu au Salon de Genève, avec la présentation du coupé 330 GTC. Expression la plus pure du concept de  Grand Tourisme, cet élégant coupé sportif vient combler le vide qui existe dans la gamme depuis la disparition, à la fin de 1964, de la 250 GT Lusso. En effet, il n’existe rien entre la 275 GTB, véritable « bête de de course » et la « familiale » 330 GT 2+2. Sur le plan technique, le coupé 330 GTC est fondamental, car par son architecture, sa transmission, sa suspension et son confort, il va influencer tous les coupés Ferrari jusqu’à aujourd'hui. Établi sur un châssis court avec un empattement « historique » de 2 400 mm, il bénéficie d’une excellente répartition des masses grâce à la boite de vitesse accolée au pont arrière. La liaison au moteur s’effectue via un tube selon le système transaxle. Avec quatre roues indépendantes, la tenue de route est est remarquable et le V12 de quatre litres peut laisser s'exprimer toute sa puissance. Toute cette mécanique n’est malheureusement pas visible sur la reproduction remarquable proposée par CMR. En revanche, par l'exactitude de ses lignes et sa finition, ce modèle constitue une pièce de choix. Sur la carrosserie en résine, on voit nettement que les stylistes de Pininfarina ont réussi une parfaite synthèse entre une partie avant largement inspirée par la 500 Superfast et une poupe empruntée à la 275 GTS. Les entourages de vitres sont rapportés, comme les essuie-glaces. Les blasons et monogrammes sont d’une bonne finesse. L'aménagement intérieur restitue avec réalisme le luxe sobre du vrai qui fait largement appel au cuir. CMR a équipé son modèle de roues à rayons photodecoupés qui copient fort bien les Borrani équipé en option. Néanmoins, aurait été préférable de monter des roues en  alliage Campagnolo, installées en série et davantage conformes au style et à l’esprit sportif du coupé 330 GTC.

Des robes haute couture

Bien que, dans cette fin des années 1960, la réalisation de carrosseries spéciales, élaborées à l’unité, ne soit plus à la mode, essentiellement pour des questions de cotit, des robes spéciales vont venir habiller quelques 330 GT et GTC. Au Salon de Bruxelles, en 1967, Pininfarina présente un très séduisant coupé sur base de 330 GTC, destiné à la princesse Lilian de Réthy, qui sera suivi de trois autres base de 330 GTC, destiné à la princesse Lilian de Réthy, qui sera suivi de trois autres exemplaires. Selon certaines informations, il aurait été reproduit au 1/18e en résine par un artisan hollandais et vendu soit en kit, soit  monté, mais nous ne possédons aucun document à son sujet et ne le mentionnons donc ici que pour mémoire. En revanche, grâce à Luigi Chinetti, l’importateur de Ferrari aux États-Unis, trois carrosseries spéciales vont voir le jour en 1967 sur le châssis de 330 GT 2+2, et grâce à Tecnomodel, trois Ferrari très originales les vitrines vont des collectionneurs. La première est un surprenant cabriolet, décoré en jaune vif et noir mat. Outre ce choix de couleur plutôt singulier, ce cabriolet aux lignes assez fluides, qui ne doivent plus rien à la 330 GT d'origine, se distingue aussi par son arceau de sécurité. À l’échelle 1/18e, on est on présence d’un modèle doté d’une finition haut de gamme, très soigné dans tous présence d’un modèle doté d’une finition haut de gamme, très soigné dans tous ses ses détails et équipé de roues à vrais rayons photodecoupés. Précisons que Tecnomodel livrera aussi ce modèle en rouge et en rouge let noir. La deuxième carrosserie spéciale créée par Michelotti utilise le châssis 9083 GT. La voiture, vendue neuve par Luigi Chinetti et ayant connu un léger accident aux mains de son second propriétaire, est alors confiée au carrossier italien pour l’habiller en coupé. Sur un dessin quasiment identique à celui du cabriolet, Michelotti élabore une très jolie voiture, fine et élancée, qui trouve chez Tecnomodel une très belle reproduction, exacte dans ses lignes et soignée dans sa finition. Elle est livrée en bleu métallisé, sa couleur d’origine, et bordeaux métallisé, tel qu’elle a été repeinte bordeaux métallisé, après une complète restauration. Présentée au Concours d’Elégance de Pebble Présentée au Concours d'Élégance de Pebble Beach en 1989, elle s'est classée 2e.


Enfin, c'est au Salon de Turin en 1967 que les visiteurs découvrent le dernier élément de ce trio. Si le commanditaire reste le même, la voiture porte cette fois-ci la griffe de Vignale et se présente sous la forme d’un « break de chasse ». C'est encore Tecnomodel qui en signe la reproduction au 1/18
e et on retrouve sur la miniature une partie du dessin du précédent coupé, nettement alourdi toutefois sur les faces avant et arrière par des claustra qui dissimulent les phares et les feux. Une sorte d'arceau et une peu discrète découpe de peinture viennent encore ajouter de la lourdeur, mais le véhicule reste toutefois très homogène et affiche une silhouette plutôt plaisante, à défaut d’être sportive. Le modèle est disponible en vert et jaune, décoration de la voiture exposée au Salon de Turin, en bronze métallise et en rouge. Sure le plan des détails, tout y est, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur ou l'on découvre un habitacle finement traite.  Grace à BBR, KK-Scale et Tecnomodel, la Ferrari 330 GT trouve enfin, avec quelques modèles, la place qu’elle mérite dans les vitrines. Il ne manque finalement que le coupé destiné à la Cour de Belgique et un cabriolet 330 GTS pour que les collectionneurs soient pleinement satisfaits !